Le constat… une profession en pleine mutation !
Notre profession de courtier en assurances revêt de multiples facettes, qui nécessitent des compétences toutes particulières.
Par ailleurs, la réglementation européenne nous impose de plus en plus de démarches administratives et la dernière en date : solvabilité 2 (ou Solvency 2 en langue de Shakespeare) va marquer un tournant décisif pour les petits cabinets qui doivent se mettre à la page d’un certain nombre de contraintes.
La particularité d’une petite entreprise est de pouvoir surfer sur son agilité pour s’adapter à toutes situations. Tel est l’adage que l’on peut entendre en général et surtout constater. Small is beautiful !
Néanmoins, toutes les contraintes ne peuvent pas facilement et surtout obligatoirement être transformées en opportunités, car les moyens pour y parvenir nécessitent une mobilisation démesurément importante. En outre, le délai d’organisation sera d’autant plus long en amont que le résultat sera satisfaisant sur le terrain.
Solvabilité 2 évoque ainsi :
- Des exigences quantitatives :
L’objectif est de s’assurer des capacités financières d’un assureur et de mettre en place un suivi financier systématique pour accompagner les acteurs du secteur en difficulté. Cela passe par la mise en place de deux indicateurs de solvabilité : le MCR (Minimum Capital Requirement) et le SCR (Solvency Capital Requirement) qui évaluent la fiabilité d’un assureur.
- Des exigences qualitatives :
Ce pilier repose sur la capacité d’un assureur à mettre en place une stratégie de maîtrise des risques sur les plans financier et technique afin de garantir à ses assurés, mais également à ses partenaires, la qualité de ses services.
- Une communication financière :
Elle passe par l’uniformisation des documents sur l’ensemble du secteur de l’Assurance en Europe, l’objectif étant d’apporter plus de transparence au marché afin de faciliter les comparaisons entre les différents acteurs du secteur.
Ces trois piliers représentent donc un véritable enjeu pour les acteurs de l’Assurance et principalement pour les courtiers. En effet, les compagnies d’Assurances doivent respecter les nouvelles normes et cette obligation se répercute implicitement sur le secteur du courtage.
Les compagnies d’Assurance cherchent à limiter les risques en mettant en place des partenariats avec des courtiers qui répondent aux exigences de la réforme Solvabilité II.
Notre réponse…
L’inter-professionnalité est un pilier de notre activité de spécialiste afin de pouvoir diffuser des conseils pérennes et pertinents. Ce principe permet également de pouvoir mieux échanger entre nous afin que ces conseils puissent être intégrés dans le cadre global de la situation de nos clients. Cela permet d’éviter notamment des doublons, voire (au pire), des carences de garanties en pensant avoir correctement couvert la situation.
Au-delà de ces échanges habituellement informels, Auditium a décidé avec deux autres confrères de créer un groupement sur le principe d’un label reflétant nos valeurs de travail. Nous souhaitons ainsi apporter à nos clients une couverture globale et surtout coordonnée. Ces échanges sont bien entendu toujours proposés préalablement à nos clients respectifs, car eux seuls peuvent être donneurs d’ordre en la matière.
L’union fait la force… L’objectif de ce groupement est de pouvoir resserrer nos rangs en toute indépendance les uns des autres. Cela doit permettre de mieux répondre aux contraintes réglementaires (« minimum syndical »), et nous permettre de faire évoluer nos outils grâce à des projets communs plus efficaces, et d’en partager le cas échéant le coût. Cela doit également et surtout permettre de renforcer toujours et encore notre degré de conseil, dans l’esprit, l’exigence et l’enjeu qu’il représente pour nos clients.
Telle est l’ambition de VELOM, permettre de consolider nos conseils en tenant compte de la situation globale de nos clients.
Pour plus d’informations, rendez-vous à la page velom.fr